L’autopartage, ce concept encore méconnu il y a quelques années, est aujourd’hui en train de transformer notre façon de se déplacer. Alliant économie, écologie et praticité, il est devient une alternative dans les déplacements urbains. Zoom sur ce phénomène grandissant à bien différencier du covoiturage.
L’autopartage est la mise à disposition de véhicules en libre-service, au profit d’usagers, pour la durée et la destination de leur choix. Il s’agit donc d’une alternative à la possession d’une voiture personnelle. Les utilisateurs réservent le véhicule pour une durée déterminée, généralement par l’intermédiaire d’une application mobile qui gère les réservations, les paiements et parfois même l’ouverture des véhicules.
Les avantages de l’autopartage sont nombreux. Tout d’abord, il permet de réaliser des économies substantielles. Entre l’achat d’un véhicule, l’assurance, l’entretien, le stationnement et le carburant, posséder une voiture est un poste de dépense important. Avec l’autopartage, ces coûts sont mutualisés et répartis entre les différents utilisateurs, rendant l’usage de la voiture beaucoup plus abordable.
De plus, l’autopartage contribue à la réduction de la congestion urbaine et de la pollution. Chaque voiture partagée permet de retirer plusieurs voitures privées de la circulation. En effet, selon une étude de l’Université de Californie à Berkeley, chaque véhicule en autopartage remplace entre 9 et 13 véhicules privés. En France, on estime qu’une auto partagée remplace 5 à 8 particulières.
L’autopartage favorise aussi une utilisation plus rationnelle de l’espace urbain. Dans les villes où le stationnement est une problématique majeure, l’autopartage peut contribuer à libérer de l’espace. Moins de voitures en propriété signifie moins de voitures garées dans les rues.
Enfin, l’autopartage est flexible et pratique. Les utilisateurs peuvent choisir le type de véhicule qu’ils souhaitent en fonction de leurs besoins du moment, que ce soit une petite citadine pour se déplacer en ville, un monospace pour un week-end en famille ou encore un utilitaire pour un déménagement.
L’autopartage est donc une solution d’avenir pour une mobilité plus durable et moins coûteuse. Il reste encore des défis à relever, notamment en termes de disponibilité et de répartition des véhicules, mais le potentiel est là. Alors, prêts à partager ?
Les avantages de l’autopartage
L’autopartage présente donc de nombreux avantages, résumons :
- Économie d’argent : L’autopartage permet de réduire les coûts liés à la possession d’une voiture tels que l’achat, l’assurance, l’entretien et le stationnement. Les utilisateurs ne paient que pour le temps et la distance parcourue. Chaque utilisateur réduit de 40% son kilométrage en voiture.
- Réduction de l’empreinte carbone : L’autopartage réduit le nombre de voitures sur la route (une auto partagée remplace 5 à 8 particulières), ce qui entraîne une réduction des émissions de gaz à effet de serre et contribue à la lutte contre le changement climatique.
- Flexibilité : Les utilisateurs peuvent louer une voiture pour une durée spécifique et pour des besoins spécifiques, sans être engagés à long terme.
- Accessibilité : L’autopartage rend la voiture accessible à un plus grand nombre de personnes, notamment celles qui ne peuvent pas se permettre d’acheter une voiture ou qui n’ont pas besoin d’en utiliser une tous les jours. En outre, il favorise le commerce de proximité.
- Réduction des embouteillages : Moins de voitures sur la route signifie également moins d’embouteillages et une circulation plus fluide. C’est également de l’espace publique libéré car il y a moins de véhicules stationnés.
- Sécurité : Les véhicules d’autopartage sont souvent mieux entretenus et plus récents que les voitures appartenant à des particuliers, ce qui garantit une conduite plus sûre et plus fiable.
- Socialisation : L’autopartage peut encourager les interactions sociales et la création de communautés locales, car les utilisateurs partagent une ressource commune et peuvent interagir lors de la prise et du retour des véhicules. L’utilisation de l’autopartage est fortement liée à celle du vélo et des transports collectifs. Le succès de l’autopartage passe par la complétude du bouquet de mobilité proposé à l’utilisateur.
Expérimentation en cours les communes de Cour-Cheverny et Veuzain-sur-Loire
Agglopolys teste un service d’autopartage depuis octobre 2022, sur les communes de Cour-Cheverny et Veuzain-sur-Loire dans la perspective de répondre à plusieurs enjeux, notamment environnementaux en réduisant les émissions de CO2 liées aux déplacements. Ce service contribue également à l’enjeu social en proposant un accès abordable à une voiture individuelle pour les personnes qui n’en possèdent pas. Enfin, l’autopartage permet de répondre à un enjeu territorial en proposant une nouvelle solution de mobilité pour les habitants de zones rurales.
De façon plus globale, il s’agit de modifier la façon de se déplacer en choisissant le mode de déplacement adapté en fonction du motif de déplacement: à pied ou le vélo pour la proximité, des modes motorisés pour les déplacements plus éloignés. Il s’agit de ne plus prendre la voiture (qui revient à déplacer 2,2 tonnes et générer 1 kg de C02 /5 km) si ce mode de déplacement n’est pas approprié. Alors, la propriété n’est plus une nécessité si une alternative existe. En outre, le fait d’anticiper un déplacement en réservant un véhicule invite à regrouper ses motifs de déplacement.
L’autopartage permet aux utilisateurs d’avoir accès à une voiture pour une utilisation occasionnelle et de courte durée, sans avoir à se soucier des coûts liés à la propriété d’un véhicule. En effet, avec l’autopartage, la société responsable du service – Clem pour le compte d’Azalys dans ce cas – s’occupe de l’assurance, du carburant et de l’entretien des voitures, ce qui soulage l’utilisateur de ces contraintes. Le service mis en place combine du B2B et du B2C avec la possibilité donnée aux agents et élus des communes de réserver gratuitement les véhicules. De plus, l’autopartage est une solution plus économique pour les utilisateurs qui n’ont pas besoin d’une voiture régulièrement, car ils paient uniquement pour les heures ou les kilomètres effectués lorsqu’ils utilisent le véhicule. Cela permet aux utilisateurs de réaliser des économies significatives par rapport à l’achat et à l’entretien d’une voiture.
